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         Un rêve éveillé

Pourquoi , comment et quand un référendum sur la Pêche Durable en France? (résumé de l'article)

 

« Liberté, Egalité, Fraternité » et Durabilité! 

 

A 7 milliards d’humains, nous avons dévoré les ¾ des ressources marines et d’autres bouches sont prévues. La prise de conscience internationale en cours sera-t-elle suivie d’effets tangibles à temps pour sauver nos océans?

 

Il faut tenter de catalyser toutes les initiatives possibles et contribuer à susciter une véritable synergie entre tous les citoyens du monde qui se lèvent pour cet objectif aussi important que celui du climat. Les degrés Celsius de trop nous anéantiront, la disparition des abeilles ou le dépérissement de nos océans aussi. Ces menaces évoquent le même problème : le « toujours plus » au détriment de celui qui nous le donne, l’Environnement.

 

En France, le frein le plus formidable à cette révolution nécessaire vers une vraie pêche durable tient à la culture de notre peuple.

 

Les intervenants de la pêche se chamaillent autour de la dépouille des océans, et l’État, comme chaque intervenant à son niveau tire les ficelles en favorisant le critère économique exclusivement.

 

Ce spectacle désolant dure depuis des décennies, sans que les efforts importants de l’Union Européenne ne parviennent vraiment à inverser la tendance : l'humanité fonce vers sa perte.

 

Il est temps de diriger nos dirigeants.

 

Il est temps de leur donner l’ordre de sauver nos océans, quel que soit leur couleur politique dont les organismes aquatiques se moquent bien. Il est temps d’adopter le « modèle environnemental durable » : seul un REFERENDUM NATIONAL sur cette question fondamentale de la pêche durable pourra l’inscrire dans notre constitution et lui donner réalité par la force de la Loi.

 

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Comment organiser un référendum sur la Pêche Durable en France? (résumé de l'article)

 

D’autres états surtout anglophones l’ont fait avant nous, peut-être sur des questions moins globales, mais font la démonstration de résultats époustouflants. La loi du 23 juillet 2008 autorise cette initiative de « référendum d’initiative partagée » qui devrait être soutenue par 20% des élus parlementaires.

La question doit être courte : « Oui à la Pêche durable en France »

La charte de la Pêche Durable sera élaborée par de très nombreuses compétences, et le comité pilote sera prioritairement composé de scientifiques indépendants, travaillant avec des méthodes scientifiques.

L’information du public sera capitale : elle permettra une participation record à ce 1er référendum non politique et une transition  réussie vers le comportement écoresponsable de chacun, pêcheurs ou consommateurs que nous sommes tous forcément.

Ce pourrait être une multitude d’initiatives de toutes tailles, utilisant des supports les plus variés pour communiquer avec tous les publics, notamment avec les jeunes.

 

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Quand organiser un tel référendum en France?

 

Le plus vite possible, avant que la question ne puisse même plus se poser...Mais en prenant le temps nécessaire pour l'information complète des électeurs, seule garant du succès de l'initiative.

 

 

Ancre 3

1. Pourquoi organiser un référendum en France sur la question de la Pêche Durable?

 

Nos ancêtres ont décimés les grands animaux terrestres il y a des milliers d’années, la petite faune a disparu dans les siècles précédents et il ne reste plus que l’élevage pour produire des protéines d’origine terrestre. Pour nos océans, on suit le même chemin : les grands mammifères sont en très grand danger, les poissons décimés à 75% et déjà l’aquaculture  produit 55% des protéines d’origine marine mais elle est accusée de générer trop de problèmes.

Les XVIIIe et XIXe siècles ont été le théâtre des grandes exterminations des mammifères marins mais aussi des manchots par exemple, utilisés comme combustibles dans les chaudières à vapeur. Ces pratiques atroces ne sont pas s’en rappeler les plus sombres pages de l’histoire de l’Humanité moderne. Maintes espèces dociles et si faciles à saisir ont ainsi disparu. La Nature était vierge, saine, candide et sans méfiance. 2 siècles plus tard, la Nature est pillée, exsangue, terrorisée et craintive. Ses richesses, autrefois si abondantes qu’elles ont pu tromper des scientifiques de renom au début des années 60 s’épuisent et obligent des hommes qui n’ont toujours pas compris à développer toute la puissance de leur imagination et de la technique pour racler les fonds de tiroirs. Cette situation agonisante participe même à un « transfert d’activité » humaine : l’homme dont l’une des 1ères caractéristiques est sans doute la cupidité sait qu’il ne peut plus guère faire fortune sur les Océans. La richesse est maintenant passée dans la poche des Hommes. C’est donc là qu’il faut aller la chercher : ce mécanisme expliquerait  en partie l’explosion des réseaux de narcotrafiquants associés aux groupes terroristes qui n’ont pas d’autres but que s’accaparer la richesse de notre pauvre planète en allant la chercher là où est désormais concentrée, dans la poche des hommes. Ces mêmes activités terroristes qui peuvent aussi prendre le visage de la pêche Illégale Ni enregistréee Ni régulée avec en corollaire une nouvelle forme d'esclavagisme. C’est la dernière page de l’histoire de l’Homme, ce super prédateur désormais « prédaté » par lui-même.

Il faudra bien que notre monde finisse par répondre à ces menaces fondamentales, tout autant liées à la nature profonde de l’Homme qu’à notre expansion démographique incessante, sujet si tabou qu’il n’est même jamais effleuré.

Depuis des années, une prise de conscience salvatrice se propage, se traduisant par cette éclosion d’une myriade d’initiatives aussi brillantes et louables dans le monde entier pour défendre nos océans et l’environnement. Chacune de ces initiatives est étonnante, comme toutes, par l’implication  qu’elle suppose, son ampleur et ses ambitions. Il existe partout dans le monde des dizaines de milliers de personnes qui ont parfaitement compris ce qui se passe. Les compétences sont en place. Les outils existent pour la plupart. Les scientifiques ont clairement dit ce qu’il fallait faire.

Les choses bougent mais sans doute trop lentement pour éviter l’issue fatale.

 

« La cour de récréation » est le terme que je privilégie pour décrire à destination du grand public la situation en France : imaginez une gigantesque cours de récréation où des milliers de gamins se disputent, se courent après, se chamaillent et s’invectivent sur le thème « Ce n’est pas de ma faute, c’est de la tienne ». Les Pros contre les plaisanciers, les différents métiers entre eux, les plaisanciers contre les pêcheurs à pied, etc. Dans ce brouhaha indescriptible, des médias à la botte des pros, des administrations ultra fermées conciliantes et/ou dépassées et/ou sans réels moyens qui laissent faire,  des scientifiques bâillonnés ou ultra motivés mais qui ne sont compréhensibles que de leur pairs et des politiques tiraillés de partout qui cèdent sans surprise à ceux qui crieront le plus fort.

Même les rapports de la Cour des Comptes restent sans effet apparent. En somme, un immense village de Gaulois toujours aussi indisciplinés, qui se bagarrent à coup de poissons à la fin  du banquet…

Nous observons ainsi ceux qui oeuvrent pour tenter d'organiser cette « grande cour de récréation » pour enfin mettre en place ce fameux concept de PÊCHE DURABLE: par exemple, certains pêcheurs professionnels artisanaux, des associations en passe de réussir à tordre le coup à la pêche en eaux profondes ou de nombreuses ONG internationales qui multiplient les efforts et accumulent les victoires. Il est impossible de citer toutes les volontés et ces compétences qui se lèvent et il faut s’en réjouir.


 

Il est temps de siffler « la fin de la récré » ou « la fin du banquet », selon l’image que vous aurez retenue. Car l’étape suivante, celle de notre propre fin a déjà commencé à se mettre en place.


 

Mais comment faire?


 

C’est le grand public, celui qui ne voit le poisson que dans son assiette, qui ne sait pas forcément faire la différence entre « une daurade » et « une sole » mais qui a un cœur gros comme ça, c’est ce grand public qui va mettre tout le monde d’accord : une fois que nous aurons levé le voile, une fois que nous tous lui aurons expliqué la vraie situation, une fois qu’il sera sorti de sa léthargie, une fois qu’il sera passé de la téléréalité quotidienne et médiocre des humains à la téléréalité séculaire et fondamentale de la Nature, il saura massivement indiquer le bon chemin et réduira au silence la grande « cour de récré ».


 

Après avoir écrit « les Droits de l’Homme », le Peuple de France va écrire « les Droits des Poissons »  et ceux de nos océans entiers et donc ceux de notre Environnement, notre plus grande richesse, notre maison à tous.


 

Nous les Français devons faire en beaucoup plus grand ce qu’ont déjà fait avant nous des peuples plus disciplinés et plus solidaires : le Texas en 1988, la Californie en 1990, l’Irlande en 1990, la Floride en 1994 et d’autres. L'Alaska est l'exemple mondial  à suivre. Le cas de la Floride est typique du rôle joué par les citoyens dans ces mutations fondamentales.


 

En 1990, Karl WICKSTROM, un citoyen libre demanda aux lecteurs de sa revue de pêche sportive s’ils seraient d’accord d’interdire les filets en Floride. Le 8 novembre 1994, lors du référendum fédéral organisé suite à cette initiative « privée », un tsunami de 72% des voix dira « OUI » à cette question environnementale majeure.

Les filets, engins non sélectifs par excellence ont été renvoyés à plusieurs miles au large : tous les filets, 365 jours par an, 24h sur 24. Et gare au contrevenant : les moyens de surveillance sont à la hauteur de l’enjeu, et celui de l’amende à la hauteur de son chiffre d’affaire, comme un barème d’impôt punitif.

En moins de 10 ans, la Floride est devenue un paradis de la pêche sportive qui n’a rien à envier à bien d’autres destinations. La plupart des professionnels qui retrouvent une ressource abondante, stable et de bonne qualité se frottent les mains en utilisant les techniques les plus sélectives et les plus rentables vis-à-vis des critères socio-économiques. Le cercle vicieux a été transformé en un cercle vertueux.


 

Ce REFERENDUM NATIONAL doit poser cette question fondamentale :


 

« OUI à la pêche DURABLE ».


 

Car, si la prise de conscience mondiale est en marche pour le Climat, et la pollution, celle en faveur des ressources vivantes des Océans partiellement occultées par l’élément liquide et son immensité, par le leurre économique qu’elles ont pu représenter n’est toujours pas perçue par nos décideurs nationaux. 


2. Comment organiser un tel référendum en France?


 

La QUESTION doit être simple et percutante: le mot « Pêche » doit être entendu au sens le plus large possible. Comprendre eaux douces et salées, libres ou closes, pêche de poissons sauvages ou élevés, sans rien laisser sur le bord du chemin. Le domaine maritime français flirte les 11 millions de km2. Ce serait le 2nd de la planète, au coude à coude avec celui des USA.


 

Un Comité Pilote rédigera la trame de la CHARTE du projet qui sera soumis au vote in fine. Il colligera les grands principes du respect de nos océans et de l’environnement en termes intelligibles, accessibles et sera prévu pour être incrémenté sans jamais qu’il ne soit possible de le faire régresser. Toute avancée au profit de l’Environnement serait définitive, améliorable ou modifiable qu’au profit de l’Environnement lorsque nos connaissances scientifiques ultérieures nous le permettront. Ce projet, dans l’esprit « durabilité zéro défaut » sera construit grâce aux nombreuses compétences et conseils qui se manifesteront forcément pour y contribuer: par exemple les scientifiques indépendants (ou non) qui ont dit et écrit tant de choses et qui devraient saisir l’occasion de se faire entendre enfin du grand public. On peut citer ici d’innombrables intervenants pressentis qui pour la plupart ont déjà finalisé une partie de cette réflexion à leur niveau :

-des programmes de recherche, des associations, des fondations, des ONG ou des organismes publics ou privés trop nombreux pour prendre le risque de ne dresser qu'une liste partielle, par exemple à propos des poissons migrateurs, de la pêche illicite, de la biodiversité d’une région, de l'économie des Pêches, de l’Environnement marin ou extra marin et des ressources vivantes de façon plus générale,

-toutes les compétences qui ont participé à la rédaction du Plan d’Action pour le Milieu Marin (PAMM) engendré par l'ambitieuse Directive Cadre « Stratégie pour le Milieu Marin » et à d’autres directives plus ciblées,

-tous les professionnels de la Pêche responsables, par exemple aux ligneurs de la Pointe de Bretagne, en pointe du combat (peut-être perdu ?) pour la ressource du bar en atlantique.


 

Il "suffira" de collecter ces pièces du puzzle et de l’assembler en un tout cohérent et complet.


 

La pierre d’achoppement sera d’INFORMER le grand public pour le réveiller : c’est là que se situe la tâche la plus cruciale. Il faut donner une information complète, claire et intelligible, attractive et durable pour déclencher un débat qui produise des avancées et qui fasse reculer l’abstention à des chiffres minimaux historiques. Tous les médias seront sollicités, comme la télévision mais aussi des vecteurs adaptés à tous les publics. Il y a là de quoi réfléchir très sérieusement quant aux moyens à développer, aux compétences à solliciter et au financement de l’affaire, à propos duquel des pistes sérieuses existent.


 

Parallèlement  et tant que le projet de Loi organique N°3072 n’est pas validé, il nous faudra prendre les devants et développer une nouvelle PETITION POPULAIRE. Elle  devrait mobiliser "10% du corps électoral français" (4 500 000 personnes) pour soutenir le GROUPE PARLEMENTAIRE qui lui devra présenter ce « référendum d’initiative partagée » comme il est prévu par cette loi providentielle du 23 juillet 2008. Ce serait la seule voie législative actuellement et ce n’est pas si mal. Ce groupe devrait réunir "20% des inscrits parlementaires" par-delà les clivages, ce qui paraît tout à fait possible sur un sujet aussi philantropique. Ce groupe ne voudrait pas se former ? La pétition nationale déclenchera son avènement par la volonté des intervenants.


 

En résumé, il y aura besoin de compétences tous azimuts : générateurs d’idées, collecteurs d’informations, chroniqueurs en tous genres, artistes, stars de tous les domaines, sportifs ou show biz, cinéma, culture, écrivains, lauréats célèbres ou non, spécialistes médias, communications, relations publiques et informatiques, tous les intervenants de la pêche (les pêcheurs, les scientifiques, associations, juristes, politiques,touristes...) etc. afin de ne pas tomber dans les travers des quelques échecs de référendums passés.


Il y aura donc besoin d’engagement pour construire, via le WEB le réseau solide d’une organisation sérieuse et efficace pour aboutir au 1er référendum national jamais tenu sur la question environnementale en France. A ce prix, nous pourrions rêver qu’un jour, plus de 2 siècles après les mots « liberté, égalité, fraternité » nous puissions rajouter « durabilité » à la devise de notre Constitution.

Nous pourrions rêver que la Politique Commune de la Pêche soit enfin suivie d’effet en France et par contagion en Europe.

Nous pourrions rêver que notre pays, celui de « l’excellence écologique » après avoir été l'une des lanternes rouges de l’Europe en matière de pêche fasse pardonner ce passé en servant d’exemple au monde entier.

Nous pourrions surtout rêver de redresser la barre avant de sombrer dans le gouffre béant qui se creuse chaque jour un peu plus.

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