
L’ARGUMENTAIRE
S.O.L.I.D.E. de la pétition
S pour Sécurité
O pour Ordre Public
L pour Législation
I pour Intérêt Général
D pour Dépenses
E pour Environnement
(1) S comme SECURITE :
1. Il peut s’agir d’un encerclement par le filet d’un spot de surf où évolue un groupe de surfeurs. Histoire vécue personnellement au moins deux fois. Vous n’avez plus qu’à vous échapper comme vous pouvez sans subir le même sort que les poissons, et risquer d’être piégé par le leash emmêlé aux mailles ou à la ralingue du filet qui traverse inévitablement le spot. J’ai vu une planche filer sous la ralingue flottante tendue au-dessus de l’eau : mais bien sûr elle a fauché les deux chevilles qui ont été sévèrement brûlées sur le coup de pied.
2. Il peut s’agir d’un bateau de plaisancier pour qui la partie de pêche est sérieusement gâchée : il doit « dégager » et sans tarder, au risque d’être ceinturé lui aussi comme le banc de poissons. C’est que les sommations ne durent pas longtemps : certains l’ont appris à leurs dépens avec à la clé une hélice bloquée par l’engin…
3. De nombreuses plaintes ont donc été déposées, mais « curieusement » aucune n’a abouti publiquement. Feu Albert E. alias « Bébert » avait courageusement porté plainte dans les années 90 pour « défaut de jouissance du surf casting » le jour où un bateau lui avait arraché ses 3 cannes fièrement plantées sur l’estran landais. Ce genre d’histoire est arrivé à bien d’autres et encore cet été du côté de MOLIETS par exemple. Bébert a été débouté bien entendu. Lui avait du courage. A ma connaissance, au moins une affaire sérieuse est en cours, et bénéficie du secret de l’instruction. Il y a peut-être d’autres plaintes individuelles mais seuls les destinataires peuvent en faire la liste précise, n’est-ce pas ?
4. Des stations balnéaires ont aussi porté plainte : les gens ont vu des gendarmes en uniforme sur la plage relever une infraction en rapport avec le périmètre de la baignade, l’espoir s’est répandu comme une traînée de poudre, mais non, jamais la moindre suite. Intouchables ? Ces observations ont été faites sur les communes de MOLIETS, VIEILLE SAINT GIRONS, MIMIZAN et sans doute d’autres.
La Fédération Nationale de Surf (FFS) aurait aussi porté plainte en 2014, mais s’est peut_être faite rappelée à un devoir de réserve.
Certaines personnes savent parfaitement ce que cache cette épidémie d’extinction de plaintes.
Par contre, un plaisancier a pu se faire verbaliser pour circulation au-dessus de la vitesse maximale autorisée dans la bande des 300 mètres (5 nœuds) par un Maître-Nageur Sauveteur…armé de ses lunettes de soleil et de sa paire de palmes, mais sans le moindre appareil de mesure. Un poids, deux mesures.
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